L’association

L’association a pour but de concevoir, stimuler, soutenir, organiser toute action et/ou projet d’action qui respecte simultanément les 3 principes suivants:

  • être économiquement équitable, soit: ne pas avantager un des partenaires impliqués dans la transaction au détriment d’un autre
  • être écologiquement durable, soit: entreprendre une action en évaluant ses impacts sur l’environnement et s’engager à y renoncer, lorsque celle-ci, si elle était mise en œuvre à l’échelle planétaire, nécessiterait plus que les ressources locales à disposition
  • être socialement responsable, soit: outre l’engagement à respecter concrètement les 2 principes précédents, s’engager à n’entreprendre que des actions dont le bilan relationnel (l’équilibre entre le renforcement ou l’affaiblissement des liens sociaux) favorise une dynamique de renforcement.

Voir les statuts de l’association

L’esprit «label-Vie»

Par sa dénomination, l’association veut interpeller et favoriser des échanges autour des notions de «qualité de vie». Elle attire l’attention sur un double sens: la belle vie: on pourrait y entendre une invitation à «se la couler douce», et label-Vie, qui implique au contraire d’établir rigoureusement des critères normatifs qui prétendraient attribuer des «labels» aux différentes formes de vie.

L’association cherche des pistes de réflexions et d’actions en dehors de cette problématique «binaire». Elle tente d’intégrer dans ses interventions la richesse des apports de la pensée complexe et des applications mises en œuvre dans l’approche systémique. Elle le fait en stimulant des synergies entre artistes, architectes et autres artisans socioculturels de tous âges et toutes origines qui partagent une même volonté: faire face concrètement à quelques-uns des nombreux enjeux et défis contemporains du «vivre ensemble»…

Participer / Soutenir / S’approprier

Participer, soutenir

La question de l’adhésion et du nombre de membres

  • Sur le fond, cette question sous-tend celle de la légitimité de notre existence exprimée en nombre de membres. Si cette préoccupation est légitime pour les partenaires qui participent au soutien financier de notre démarche, elle ne doit cependant pas subordonner le sens de celle-ci (d’ordre qualitatif) à ce critère quantitatif. (On peut avoir beaucoup d’amis sur les réseaux sociaux sans pour autant leur offrir quelque chose de qualitativement utile, qui fasse sens pour améliorer leur qualité de vie, sans nuire par ailleurs à celle de ceux qui ne sont pas encore leurs amis… qui ne le seront peut-être jamais.) Il ne s’agit pas d’opposer ici les critères quantitatifs (objectifs) aux qualitatifs (subjectifs).
  • Sur la forme, nous vivons dans une société pluraliste où le tissu associatif est très développé. Dans ce contexte, ce qui fait sens pour nous est moins de susciter l’adhésion à notre démarche via le versement d’une cotisation, que de chercher à établir des synergies avec les autres acteurs associatifs qui poursuivent des buts proches des nôtres. Fédérer nos énergies et nos compétences respectives nous semble plus utile et plus urgent que de pouvoir dire: nous avons tant de membres, donc nous méritons d’être soutenus. Ce qui compte le plus pour nous est de contribuer très concrètement à améliorer la qualité de vie de nos concitoyens et nous sommes très conscients que pour atteindre cet objectif, nous devons œuvrer avec d’autres acteurs aussi convaincus et motivés que nous. C’est sur ce point en priorité que nous aimerions pouvoir être évalués plutôt que sur le nombre de membres qui paient leur cotisation annuelle.

Autofinancement et demandes de soutiens

Ce n’est qu’un an après la construction auto-financée de notre première Roue (juin 2009) que nous avons commencé à chercher des soutiens. D’abord sous forme de partenariat avec l’Atelier ABC qui a construit notre Petite Roue népalaise. Ensuite en sollicitant les pouvoirs publics et des organisations privées pour construire nos nouvelles roues (2011, 2012) et développer la dimension pédagogique de notre travail (2014). Nous remercions la Ville de Genève: le DAC, le Département de la cohésion sociale et de la solidarité, le Service Agenda21, le Département de l’environnement urbain et de la sécurité; l’Etat de Genève: le DIP «Fonds Vivre ensemble»; la Fondation Gelbert: notre plus fidèle partenaire; les SIG: Fonds Mécénat, Fonds SIG-NER et sponsoring; la Loterie romande (Genève); ainsi qu’une Fondation qui souhaite garder l’anonymat. Depuis l’été 2010, chaque année, pendant les deux mois de notre présence au Parc de la Grange, le public nous fait don d’un peu d’argent qui contribue (pour une part symbolique) à alimenter notre trésorerie. Quelques personnes ont aussi spontanément versés une somme sur notre compte (de 50frs à 500frs) nous les remercions toutes ici.

Nous sommes bien entendu ouverts à d’autres formes de participation et soutien, si vous souhaitez vous engager à nos côtés, n’hésitez pas à nous contacter.

L’exploitation de nos Roues (location et vente des plans de construction) nous permet d’autofinancer nos frais de fonctionnement liés à ces deux activités.

Nous ne formulons des demandes de soutiens que pour des projets ponctuels orientés vers la production de nouveaux objets.

S’approprier

Ce que nous faisons est reproductible assez facilement. Depuis 2013, nous avons conçu un contrat de collaboration avec des partenaires qui souhaitent construire et exploiter des modèles de nos roues à propulsion humaine: la Ville de Lausanne, une association grenobloise, la ville de Valence (France) plus précisément la Maison pour Tous de Fonbarlettes et une association de Bâle campagne (Oltingen). Il s’agit de leur mettre à disposition nos plans de construction sous certaines conditions et de les accompagner pour la construction et les premières animations. Si vous êtes motivés pour développer votre propre démarche en vous inspirant de la nôtre et de notre expérience, nous en parlerons volontiers avec vous.

Transmission / intégration

Notre association a été agréée (jusque fin 2018) pour accueillir des jeunes gens dans le cadre d’une affectation de service civil qui travaillent à l’animation ou/et à la recherche et à la construction de nouvelles installations. Ponctuellement, nous avons inséré dans nos équipes d’animations des adultes en insertion en partenariat par exemple avec l’association «le Bateau Genève» (2014 dans le cadre de notre projet pilote de sensibilisation à l’Ecole des Eaux-Vives; ainsi que pour les promotions des Ecoles de Collonge-Bellerive).

…et si l’énergie humaine était la plus durable des énergies renouvelables à notre disposition?…